Placé sous le
haut patronage de la section culture du comité des fêtes de l’A2M, le Week End s’annonçait sous de bons auspices. Les joyeux lurons arrivèrent le vendredi soir en plusieurs vagues, les uns
sérieux sur le pont de la cuisine dès 17h, d’autres un peu plus tard attirés
irrésistiblement par la beauté sans nom des ronds-points de St Hubert ;
Alex ensuite qui a eu le courage d’emmener Laurence dans ce lieu de déperdition ;
et enfin Enzo, dont le nom se rapprochait plus à cette
occasion d’un flat twin que d’un V12, arriva en charmante compagnie vers 23 h.
Le principal étant que la troupe se
retrouve au complet dans la capitale européenne de la chasse et de
la nature.
« Au XIVe siècle, apparaît la légende du cerf crucifère.Saint Hubert, chasseur impénitent, s’adonne aux plaisirs d’une vie mondaine, délaissant son épouse. Lors d’une partie de chasse dans les forêts d’Ardenne, il tombe nez à nez avec un cerf crucifère auréolé d’une lumière éblouissante. Une voix venant du ciel annonce alors à Hubert qu’il trouvera son salut dans une vie de prières, de mortifications et qu’il doit aller prendre conseil auprès de l’évêque Lambert. Suite à cette vision, il parcourt villes et villages pour prêcher les Évangiles.
Alors qu’il est en pèlerinage à Rome, son maître, Lambert, évêque de Tongres-Maastricht, meurt assassiné. Le pape Serge Ier, reçoit un message céleste : il doit placer Hubert sur le trône laissé vacant par saint Lambert. A son réveil, celui-ci est d’ailleurs revêtu des habits épiscopaux et investi du pouvoir de guérir les hommes de la rage.
Au cours de la cérémonie, un ange lui apporte une étole miraculeuse de la part de la Vierge et saint Pierre lui remet une clé, symbole du pouvoir qu’il aura de guérir les enragés. Saint Hubert, reposant au cœur de la forêt, s’est rapidement imposé comme le saint patron des chasseurs et le guérisseur de la rage. Les enragés subissaient une opération appelée la taille. Il s’agissait d’inciser le front du malade et d’y insérer un fil provenant de l’étole de saint Hubert. Il fallait ensuite suivre une neuvaine très stricte quant à ses prescriptions et n’y déroger sous aucun prétexte.
La personne taillée, du fait de cette opération acquérait le privilège de donner le répit à une personne enragée pour une durée de 40 jours et lui ménager le temps de se rendre à Saint-Hubert. Les animaux enragés étaient, quant à eux, marqués au fer rouge, préalablement mis en contact avec la sainte étole. Malgré la découverte du vaccin contre la rage en 1885 par Louis Pasteur, le culte de saint Hubert est toujours vivace, tant en Belgique qu’à l’étranger. Mais il est surtout évoqué aujourd’hui pour se protéger des maladies psychiques. A noter que malgré son utilisation intensive, l’étole n’aurait jamais diminué. Elle est un des joyaux existant actuellement à la basilique de Saint-Hubert. »
Soirée tranquille d’avant course, un grand merci à Marie-Hélène et ses cuistots pour le super repas de pâtes aux petits légumes; bien sur cela se soigne des sportifs !
Samedi matin : Bouillon
Malgré le temps maussade, pour ne pas dire pluvieux tout le monde part de bonne humeur en direction Bouillon. Ils vont avoir 40 km pour se faire à l’idée qu’ils vont se prendre une sauce pendant 2h30 à 3h30. Le Jacuzzi attendra
L et n’en sera que meilleur.
Bouillon (en wallon Bouyon) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.
L'avoué du
saint sépulcre dont l'origine demande encore quelques approfondissements
scientifiques, le duc Godefroy dit de Bouillon est le personnage le
plus célèbre de la localité. Il a vendu son château de Bouillon à l'évêché de Liège pour
financer la première croisade, en 1099. La légende prétend qu'il serait né dans
les Ardennes.
La légende de son origine ardennaise trouve son origine dans les écrits de Jacques
de Vitry qui trouva commode pour convaincre les gens originaires de
l'évêché de Liège du bienfondé d'une participation à la croisade contre les
Albigeois de manipuler un peu l'histoire et de faire naître ce personnage
héroïque en bord de Meuse[]. Bouillon est également la ville natale du
leader rexiste
Léon
Degrelle. La localité est un centre touristique important (notamment le
célèbre château qui domine la Semois du haut de
son rocher). L'altitude de la ville est d'environ 220 mètres.
Petite
ville très pittoresque surplombée par le château éponyme qui se trouve être le lieu
de départ et d’arrivée. Quand on imagine que le trail passe en bordure de la Semois, les derniers kilomètres ne vont
pas être de tout repos, mais bon ils aiment ça les traileurs.
Je ne ferai pas le récit de la course, étant
tranquillement au chaud en voiture, mais de l’avis de toutes et de tous, les 19
km étaient digne d’intérêt : difficiles, mais très beaux. Ce qui à la vue
des têtes des différents coureurs au fil de l’eau semble être le cas ;
regards fatigués mais avec le sourire.
Néanmoins
la fine équipe de photographes confirme que les paysages sont somptueux, que la région
regorge de chemins forestiers idéaux pour s’éclater en trail ou en VTT. Allez-y
(en été J)
vous ne le regretterez pas.
Les résulats : ils sont accessoires, le but étant de passer du bon temps ensemble. Et le principal était de garder du jus pour le soir
>> www.chronorace.be. Félicitons
Faustine pour sa belle victoire et
Mail pour sa 4ième place scratch, mais il aurait pu faire un effort le triathlète !
Samedi après-midi : St-Hubert
Retour au gite pour une collation bien méritée. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et notre ami Frédo, afin de s’intégrer au mieux à la population wallonne, a décidé de faire de l’anthropologie sociale et culturelle sur le parking du Lidl. Les saint hubertois que nous avons croisés n’étant pas d’une nature joviale, l’étude fut virile mais plus de peur que de mal.
L’après-midi et le début de soirée est dévolue au bien être corporel. Jacuzzi et sauna. Bien que cela ne soit pas trop mon trip de ressembler à un artichaut dans une cocotte-minute force est de constater que le sauna attire les foules et le Jacuzzi n’en parlons pas, motus et bouche cousue quoique !! Non rien ne sortira.
Notre raclette mauricienne dévorée, le maître de cérémonie lance la soirée. On passera très rapidement. Elle fut comme d’habitude dynamique, festive, ambiance de feu quelque peu alcoolisée avec quelques liqueurs étranges sans oublier le célèbre Mazout cher à nos amis Ben et Geoffroy. Pour l’anecdote pour trouver Ben recherchez le bar ou le Jacuzzi tous deux, source de félicité liquide.
Tout le monde est resté digne au grand soulagement d’Alain sur qui j’ai vu poindre à un moment quelques gouttes de sueurs froides. Hé oui pas facile de tenir tranquille un troupeau de vétérans à la mentalité d’ados.
Dimanche : St-Hubert
La nuit fut courte pour tout le monde ! Même pour celles et ceux qui ont été tentés de se coucher de bonne heure. J’ose espérer que les boules quies faisaient parti du sac de voyage. Je passerai également sous silence le doux ronronnement du V12 d’Enzo qui à lui seul tient éveillée une troupe de 5 gars sous tranquillisant alcoolisé.
La tête en vrac, la bonne humeur était de règle le dimanche matin encore une fois signe d’un Week end réussi.
Pour terminer ce texte quelque peu laborieux , je laisse la parole :
- A notre druide « On n’a pas baisé mais on a bien rigolé ».
- A Michaël « C’est la première fois que l’on paye plus de chauffage que de bière » pourtant le fût y est passé !
- Et à moi plus prosaïquement « quand est-ce que l’on recommence ? »
Les photos :